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Marengo : Une victoire politique

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Titre original:Marengo : Une victoire politique
Taille:6711KB
Évaluation:
Type:PDF, ePub, Kindle
Catégorie:Livre
Téléchargé:2020 Aug 7

Marengo. Ce nom sonne à l'unisson des batailles napoléoniennes, Arcole, Rivoli, Austerlitz, Iéna, Friedland, Wagram, la Moskawa. Pourtant, avant l'arrivée des renforts de Desaix, Marengo était presque une défaite. La défaite de celui qui venait par son coup d'Etat, de s'autoproclamer Premier Consul de la République. Il s'en fallut de peu que Marengo ne remit en cause son pouvoir. Mais ce fut une victoire le 14 juin 1800. Cette victoire, Bonaparte la voulait. Il voulait grâce à elle confondre ses détracteurs opposants de tous bords, Royalistes, néo-jacobins, idéologues, généraux jaloux de son pouvoir. Par la mort de Desaix, tué en pleine charge, Marengo fut un triomphe. Alors à qui attribuer ce succès ? A Bonaparte ? A Desaix ? L'Histoire est injuste. Elle n'a retenu que le nom de Napoléon. Notre première ambition sera donc d'étudier la bataille dans son déroulement, et de l'évoquer soit par des représentations du temps, soit par des objets, souvenirs de Bonaparte et de Desaix en particulier. Le bicentenaire de la bataille de Marengo fournit l'occasion d'étudier les conditions générales qui déterminèrent la relance de la guerre contre la république française en 1799. Ces conditions sont de natures diverses. Militaires bien évidemment, en raison des conquêtes par les armées françaises des Pays-Bas, de l'Italie, de l'Egypte, mais aussi et surtout politiques et sociales. Cette exposition fournit l'occasion d'étudier en détail les circonstances de la bataille, tant d'un point de vue tactique que stratégique ; elle permettra aussi d'analyser son iconographie, en particulier le célèbre tableau de David Passage des Alpes et celui de Girodet intitulé Ossian accueillant dans son paradis les héros morts pendant les guerres de la Liberté. On reconnaît, dans le tableau de Girodet, Joubert, Desaix, Kléber, Hoche, etc..., tous les généraux ou officiers dont la mort laissa le champ libre à Bonaparte.